
Tout le monde a ses petits secrets. Agnès b., elle, a révélé le sien sur "Le Divan" de Marc-Olivier Fogiel : à ses débuts, elle a été obligée de voler des vêtements pour ses jumeaux dans les grands magasins.
Rares sont les créateurs qui ont connu le succès dès le début de leur carrière. Agnès b, célèbre couturière française, n'a pas échappé aux années de vaches maigres. À ses premiers pas dans le monde de la mode, elle s'est retrouvée seule avec peu d'argent et deux enfants (des jumeaux) à élever. "Je n'avais qu'une petite pension, elle suffisait seulement à payer le loyer, donc pour le reste il fallait que je me débrouille", révèle-t-elle à Marc-Olivier Fogiel dans un extrait de son passage sur "Le Divan" diffusé ce soir sur France 3.
Des tenues d'écoliers très chic
Séparée de celui dont elle a gardé l'initiale, Agnès b. a même dû recourir à des méthodes peu orthodoxes pour habiller ses deux garçons. Un jour, peu de temps avant leur rentrée scolaire, elle s'est retrouvée sans le sou au moment de leur acheter leurs tenues. Leur nouvelle école avait des exigences quant aux habits des élèves. "Il y avait une liste de vêtements, un truc bien habillé quoi. Je ne savais pas comment faire. À cette époque, il n'y avait pas de bip et pas beaucoup de vendeuses au Bon Marché, donc on a fait l'essayage. J'ai trouvé que ça leur allait très bien. Et puis je leur ai dit : 'Venez les jumeaux, on y va.' On a vaguement cherché une caisse et en fait on est sortis", raconte la créatrice, allongée sur le divan rouge.
De cette entorse à la loi, la passionnée d'art contemporain ne garde que peu de remords : "J'avais l'impression, en effet, d'avoir commis un vol. En même temps je me disais que le Bon Marché devait être beaucoup plus riche que moi et que ce n'était pas si grave". Difficile de la contredire.