Ce qu'il y a de bien avec la mode, c'est qu'elle n'est jamais à court d'idées pour nous dérouter. Dernière découverte valant le coup d'œil, les maillots autocollants repérés sur le show Black Tape Project en pleine semaine du swimwear à Miami. Parce qu'après tout, un maillot de bain qui colle, c'est mieux que celui qu'on perd au premier plongeon...
C'est chic, confortable et waterproof, mais pourquoi n'avions-nous jamais pensé au bikini en Chatterton ? Pas en reste face au prêt-à-porter, le swimwear se la joue lui aussi expérimental. À l'occasion de la Swim Week de Miami, difficile de passer à côté des maillots de bain autocollants du label The Black Tape Project.
Parce qu'il faut l'avouer, en matière de looks de bain, les possibilités sont légèrement moins vastes que dans le prêt-à-porter, les créateurs doivent parfois se tourner vers des matériaux inattendus. Et pourquoi pas de l'adhésif, par exemple ?
Allez scotchez-moi tout ça ! Ce 15 juillet 2018 sur le podium, c'est justement lui qui était à l'honneur, sublimant les corps huilés des mannequins (huilés après parce que hein, l'adhésif et l'huile, ça ne fait pas exactement bon ménage).
Parti de l'idée qu'entre un micro bikini et quelques bouts de scotch, il n'y a pas forcément une grosse différence (du moins, c'est ce qu'on imagine), Joel Alvarez - l'homme derrière ce fameux Black Tape Project (le projet adhésif noir en Français) - a pour l'occasion présenté une collection complète de bikinis, trikinis et autres ovnis swimwear couvrant le minimum syndical.
Au départ de cette collection de "vêtements" éphémères réalisés entièrement avec des petits morceaux de scotch et quelques bandes plus longues, tout un travail de collage pour la première fois révélé au public dans les clubs de Miami sur les corps des show girls en 2012.
Et si on se voit mal cet été sur la plage de La Baule dans notre bikini scotché comme la Mystic des "X-Men", et qu'on imagine même pas l'enfer des marques de bronzage, ça vaut en tout cas le coup d'oeil.
