
On l'attendait depuis un an ou presque. Après avoir été repoussé deux fois , le "Saint Laurent" de Bertrand Bonello sort enfin en salles avec Gaspard Ulliel dans la peau du génie créatif. 2h30 de mode, de scandales, de beauté, d'inspiration et si vous hésitez encore, on a des arguments pour convaincre. Cinq très bonnes raisons même.
Parce qu'il représentera la France aux Oscars 2015
La nouvelle vient de tomber : "Saint Laurent" a été sélectionné pour représenter la France à la prochaine cérémonie des Oscars dans la catégorie du "Meilleur film étranger". Il faudra ensuite patienter jusqu'en janvier 2015 pour connaitre la décision finale de l'Académie des Oscars qui choisira les cinq longs métrages nommés. On croise les doigts et les pieds.
Pour les turbans géniaux de Loulou de la Falaise
C'est Léa Seydoux qui interprète la libérée Loulou de la Falaise, Loulou parce que "Louise Le Bailly de la Falaise, c'est trop compliqué à dire", explique-t-elle dans "Saint Laurent" de Bonello. Et ce qu'on retient, outre son attitude affranchie liée en partie à des codes vestimentaires sous influence orientale, ce sont ses turbans. Colorés, flashy, massifs, ils encadrent son visage poupon avec beaucoup de grâce et d'élégance. Une vraie sultane parisienne qui inspirera le couturier, mais aussi la téléspectatrice du XXIe siècle qui n'aurait jamais imaginé lui envier un tel bijou de tête. C'est aussi fascinant que beau.
Parce que ça booste (les femmes)
Parce qu'après avoir vu ce film, les femmes auront envie de piquer les blazers de leur homme, de les porter nue à même la peau avec une nonchalance sensuelle à la manière de Betty Catroux, muse d'YSL. Parce qu'elles n'auront plus peur d'aller secouer leur corps sur le dancefloor après avoir vu cette même super femme se mouvoir... Parce qu'après ce long métrage, elles sauront (encore plus) combien la femme a du pouvoir...
"Who run the world" ? !

Pour la magie d'un défilé
Pour essayer de revivre l'incroyable défilé de 1976 "Ballet Russe". Ou du moins palper son pouls car "Saint Laurent" est une oeuvre"grandement fictionnelle" comme aime le souligner Gaspard Ulliel. Etoffes colorées, turbans luxueux, inspiration artistique puisée chez Gauguin, Matisse, Delacroix... Les jupes tournent, vivent au pas des mannequins, les tissus sont aériens, dansent dans des salons majestueux. C'est la première fois qu'un défilé est organisé comme un spectacle. C'est l'extase. Yves Saint Laurent inscrit son nom dans l'histoire.
Parce que Gaspard Ulliel
Faut-il vraiment vraiment défendre ce point ?
